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22 NOVEMBRE 2021

Lancer un projet DDMRP : Comment convaincre sa direction ?

Supply chain manager, directeur industriel ou directeur des opérations, la méthode DDMRP vous paraît être le meilleur moyen d’adresser les problématiques auxquelles vous faites face ? Voici comment faire valoir cette conviction au niveau décisionnaire.

1 – Identifier et comprendre les « irritants »

Ces « irritants », ce sont toutes les difficultés qui vous empêchent d’atteindre vos résultats. Il s’agit de problèmes récurrents dont la nature varie selon les entreprises et leur environnement :

  • pas assez de stock ;
  • des écarts de prévisions trop importants ;
  • Un mode « pompier » perpétuel avec des crises qui se succèdent ;
  • des équipes surmenées et une perte de contrôle sur la supply chain.

La multiplicité des fichiers Excel avec des formules mal maîtrisées, fait aussi partie des difficultés auxquelles les entreprises sont régulièrement confrontées. Lorsqu’un planificateur doit être remplacé, les successeurs peinent à se réapproprier ces modèles complexes. Ou lorsque l’on doit aligner plusieurs départements avec des données fragmentées et désynchronisées. Un manque de fluidité qui mine le moral des équipes et la performance de l’entreprise.

2 – Poser la question du changement de méthode 

Une fois les irritants clairement identifiés, il reste à savoir si la résolution passe par la mise en place d’une nouvelle méthode de gestion de stock. S’il est difficile d’obtenir des résultats différents sans changer les moyens mis en œuvre, certains souhaitent continuer à fonctionner sur des méthodes traditionnelles.

Si une nouvelle méthode est souhaitée, celle du DDMRP basée sur l’accélération des flux peut satisfaire en même temps les contraintes, l’environnement et la philosophie de l’entreprise. 

3 – Se renseigner : webinaires et témoignages

Chez b2wise, nos webinaires sont ouverts à tous avec :

  • des business cases, les cas d’application, qui reprennent les témoignages des clients qui ont déjà effectué leur transformation ;
  • des webinaires plus techniques, avec une approche métier et théorique illustrée par les solutions mises en place par b2wise.

Les témoignages sont un bon moyen d’anticiper les possibilités d’application dans un environnement donné ainsi que les pièges à éviter. Les webinaires techniques sont l’occasion de creuser un sujet spécifique en profondeur et d’améliorer sa connaissance théorique.

4 – Prévoir la réunion de cadrage

Avec b2wise, la réunion de cadrage intervient à l’issue de cette première phase de découverte de la méthode afin d’en valider tous les éléments et de confirmer les champs d’application. Une étape de synthèse incontournable pouvant prendre 1 heure à une journée complète sur place afin de baliser la suite des étapes.

5 – Monter en compétences pour mieux convaincre sa direction

La formation Demand Driven Planner (DDP) permet de comprendre les calculs et la mécanique du DDMRP, mais aussi ses cas particuliers et son impact dans l’entreprise.

À ce stade, la formation Demand Driven Leader (DDL) peut être envisagée afin d’assurer la montée en conviction des décideurs (directeurs financiers, industriels, IT, achats). La formation DDL offre une meilleure compréhension de l’impact du projet sur l’ensemble des modes de fonctionnement de l’entreprise et permet d’anticiper les enjeux du projet de la transformation.

6 – Calculer le retour sur investissement (ROI)

Le calcul du retour sur investissement (ROI) permet de fournir des chiffres et de générer des engagements en tenant compte des leviers pouvant être actionnés dans un contexte donné. Ce mode de conviction analytique soulève des questions et apporte des réponses susceptibles de

mieux se situer en termes d’impact :

  • sur l’augmentation du taux de service ;
  • l’augmentation du revenu ;
  • sur la réduction des Lead Time, ou l’accélération des flux ;
  • sur la réduction de stock
  • sur la réduction des couts

Chez b2wise, les résultats de nos clients qui ont accepté de jouer le jeu nous aident à émettre des hypothèses initiales pertinentes avant le lancement du projet.

7 – Mettre en avant les avantages qualitatifs

À ces données purement quantitatives s’ajoutent les arguments qualitatifs :

  • le bien-être des équipes : valorisation du travail , diminution du turn-over, du stress, des burn-out… ;
  • une meilleure visibilité globale pour prendre de meilleures décisions.
  • Une meilleure collaboration et un alignement des objectifs

La simplification de la gestion des stocks améliore ainsi les conditions de prise de décision, de commande d’achat et de lancement des ordres de fabrication ou de transferts. Un changement en profondeur dans le quotidien du manager et des planners qui évoluent dans un environnement plus confortable avec un système plus clair et, à la clé, un niveau de performance qui augmente.

8 – Trouver des alliés

Arrivé à ce stade, le niveau de conviction est relativement élevé. C’est le moment de rallier d’autres personnes à sa cause pour orchestrer une véritable prise de conscience au niveau du top management sur l’avantage de la démarche de mise en place du DDMRP.

Notre retour d’expérience chez b2wise montre que le changement du fonctionnement de la supply chain génère un allié assez naturel : celui de la finance. Pour appuyer l’argument, veillez à ce que les gains annoncés soient validés par la direction financière pour dès le départ ouvrir le projet au-delà du simple périmètre supply chain.

9 – Faire un proof of concept (POC)

Dernière ligne droite pour faire en sorte que la direction valide le projet : passer de la théorie à la pratique. Le proof of concept (POC) en est l’amorce. Il s’agit de comparer les prises de décision réelles collectées sur la base d’un historique avec celles qui auraient été prises avec la mise en place de la méthode DDMRP.

La nécessité du POC dépend là aussi de la taille de l’entreprise. Notre retour d’expérience tend à montrer que les entreprises de taille intermédiaire et les PME ont souvent tout intérêt à passer directement à la phase pilote pour une montée en conviction plus rapide.

En revanche, les entreprises de taille plus importante comme les multinationales appellent une démarche projet plus structuré. Le POC permet alors d’alimenter les documents formels de prise de décision pour remonter au plus haut de l’organisation afin d’obtenir la validation et le budget nécessaires pour lancer le pilote.

L’approche POC permet de définir :

  • un budget ;
  • un impact ;
  • un ROI.

Des résultats qui ne sont pas basés sur un benchmark, mais sur des simulations concrètes, des analyses sur une gamme de produits ou une approche macro.

10 – Passer au concret avec le pilote

Pour le pilote, la méthode DDMRP est mise en place en mobilisant un planificateur ou un groupe de planificateurs et un produit ou une gamme de produits pour appliquer la méthode en application réelle. Le suivi des recommandations permet de confronter l’approche DDMRP à la réalité de l’environnement contraint de l’entreprise afin de la valider, ou non.

Les pilotes génèrent quasiment systématiquement des résultats allant bien au-delà des attentes initiales. S’il arrive toutefois que ce ne soit pas le cas, c’est le plus souvent en raison de problème lié à une crise majeure (ex Covid), ou après le départ d’un sponsor majeur du projet provoquant une perte de leadership interne.

Pour accélérer le déploiement global de l’approche DDMRP, il est également possible d’emprunter des raccourcis. b2wise recommande ainsi de faire appel à un cabinet de conseil spécialisé en supply chain pour une gestion du changement plus rapide, propulsant le projet de la phase « irritants » à la phase « Pilote ». Le DDBRIX, serious game immersif est aussi un accélérateur puissant qui vient générer une compréhension émotionnelle du changement apporté par la méthode DDMRP, en plus du travail sur l’approche rationnelle et calculatoire du ROI.